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Tu pardonnes ?

Composition et interprétation d'Olivia Denis

Chœur : Matthieu Bottiau

?

1.

Il m’a poussé(e)

Sans faire exprès

Il a glissé

S’est excusé(e)

 

Chœur : Tu pardonnes ?

 

Evidemment

Un faux mouvement

2.

Il m’a frappé(e)

Ce gros taré

M'a injurié(e)

Pour me blesser

 

Chœur : Tu pardonnes ?

 

Oui s’il regrette

Sinon j’enterre

De toute manière

Je me libère

3.

Il m’a trahi(e)

Un vrai pourri

Tant de mépris

C’était ma vie

 

Chœur : Tu pardonnes ?

Mains tendues (bleu et orange).png

Là pas vraiment

L’ressentiment

Est trop violent

Est trop présent

Demain le vent

S’ra plus clément

4.

Il a violé

Ma p’tite Chloé

Elle est brisée

J’suis dévasté(e)

Chœur : Tu pardonnes ?

 

Non je peux pas

L’horreur est là

Insoutenable

Irréparable

Non je peux pas

Seule la justice

Apaisera

La cicatrice

5. Chœur :

Et toi
Tu pardonnes ?

Et toi

Tu pardonnes ?

Et toi

Tu pardonnes ?

Notes
 

Pardonner (définitions du CNTRL) : « Considérer pour non avenu(e) un manquement, une faute, une offense

en n’en tenant pas rigueur à l’auteur et en n’en gardant aucun ressentiment.

Considérer avec indulgence une erreur, un défaut, une imperfection, une faiblesse, en trouvant une excuse (à quelqu’un). »

 

« Qui pardonne aisément invite à l’offenser. » Corneille, Cinna, 1641

 

« Le pardon, quel repos ! » Victor Hugo, L'Art d'être grand-père, 1877

 

« J'aime les chiens d'une très vieille et très fidèle tendresse. Je les aime parce qu'ils pardonnent toujours. »
Albert Camus, La Chute, 1956

 

« Ce qui a eu lieu est une abomination qu'aucune prière, aucun pardon, aucune expiation, rien de ce que l'homme a le pouvoir de faire 

ne pourra jamais réparer. » Primo Levi, Si c'est un homme, 1947 (en référence à la Seconde Guerre mondiale)

 

- « On ne pardonne pas un peu, ou à moitié ; le pardon est comme l'amour : un amour qui aime avec des réserves ou avec une seule

arrière-pensée n'est pas de l'amour ; et de même un pardon qui pardonne jusqu'à un certain point, mais pas au-delà, n'est pas le pardon. »

Vladimir Jankélévitch, Le pardon, 1967

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