Vagues
Composée et interprétée par Julia Orcet
Refrain
Elles ressemblent tant à des vagues
Elles naissent progressent se pressent se dressent
Pleines de promesses puis disparaissent
Cycle éternel de vies trop vagues
1. La montée (andante)
Mais d’où viennent-elles
Que rythment-elles
Un océan de bonnes ondes
Au gré du vent les féconde
Elles se forment et se propagent
Vers un seul but le voyage
Savent-elles qu’elles sont condamnées
Elles ne pensent qu’à pavaner
Refrain
2. L’assaut (crescendo)
Arrive la rive
La vague s’enivre
Elle enfle se cambre et s’élance
Elle croit en sa toute-puissance
Elle écume son ascension
Elle claque sa domination
Envahit le territoire
Elle est au faîte de sa gloire
Refrain
3. Le retrait (adagio)
La nouvelle vague
Ah la belle blague
C’est juste une apparition
Elle s’étale de tout son long
Et se retire clapotante
Engloutie par la suivante
Elle se croyait unique au monde
Unique oui mais comme tout l’monde
Les générations sont des vagues
Elles naissent progressent se pressent se dressent
Pleines de promesses puis disparaissent
Cycle éternel de vies trop vagues trop vagues trop vagues
Not
Note
Au lieu du "Tout est vanité millénaire",
un "Tout est jeu", d'un accent un peu plus positif, s'impose peut-être alors.
Cela ne paraîtra que métaphore à bon marché, que pure impuissance de l'esprit.
Pourtant, c'est là la sagesse
à laquelle Platon avait atteint,
lorsqu'il nommait l'homme un jouet des dieux. »
Johan Huizinga, Homo Ludens, 1938