Phéroménale
Refrain
Tu es phéroménale je le sens Romane
Tu es phéroménale je te sens Romane

1.
Tu m’enivres rose de Damas
Aux senteurs suaves et tenaces
Rose venue de Terre sainte
Odorante comme une jacinthe
Tu embaumes mes quatre saisons
Jour et nuit tu fleures bon
Douceur capiteuse et orientale
Je succombe à son bouquet floral
Refrain
2.
Tu m’enivres quand tu es panthère
Redoutable et solitaire
Parfumée et parfumeuse
D’odeurs fauves et mystérieuses
La bête joue le jeu de la belle
Énigmatique et sensuelle
Robe chatoyante du Bengale
Je succombe à son charme animal
Refrain


3.
Tu m’enivres tu es ma sylphide
Moi qui respire un ciel vide
J'aime te sentir dans mes bras
J'aime me sentir dans tes bras
Ton image bouleverse mes sens
Libère des souvenirs d'enfance
Nous dansons heureux dans les étoiles
Je succombe à une femme fatale
Refrain
Notes
La rose « Quatre Saisons Damas » est une rose ancienne descendant des roses rapportées de Terre Sainte par les Croisés.
Elle se compose de fleurs doubles (plus de dix pétales) de couleur rose tendre. Elle exhale un parfum extraordinaire, qualifié de note florale,
et possède des vertus astringentes pour les peaux sujettes aux petites imperfections. Elle fleurit et refleurit en bouquet tout au long de l’année.
« On dit que la panthère sait que son parfum est recherché par tous les animaux sauvages ; elle se cache pour les chasser ;
elle se rapproche beaucoup, et se saisit d’eux. Elle fait la même chose avec les cerfs. »
Aristote, Histoire des animaux, 343 avant J.-C.
« Je me composai donc une femme de toutes les femmes que j’avais vues : elle avait la taille, les cheveux et le sourire de l’étrangère qui m’avait pressé contre son sein ; je lui donnai les yeux de telle jeune fille du village, la fraîcheur de telle autre. Les portraits des grandes dames du temps de François Ier, de Henri IV et de Louis XIV,
dont le salon était orné, m’avait fourni d’autres traits, et j’avais dérobé des grâces jusqu’aux tableaux des Vierges suspendues dans les églises. »
Chateaubriand, Les Mémoires d'outre-tombe, 1849
L’auteur nomme ce « fantôme d’amour » une sylphide d’après le ballet La sylphide créé en 1832.